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Loïc MINERY
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Loïc MINERY
Malaise, mal-être et souffrance au travail du personnel communal
Je termine en évoquant la finalité d’un budget. Au-delà des nécessaires équilibres entre section de fonctionnement et d’investissements et donc de la nécessité de dégager une capacité suffisante d’autofinancement, le but est de garantir un haut niveau de services à la population.
Cela dépend certes des moyens financiers de
la Ville mais aussi de la qualité des conditions matérielles et morales dans lesquelles les agents communaux travaillent.
Les restructurations qu’ils subissent sans authentique concertation, sans tenir compte de la réalité de leur labeur quotidien, ces restructurations qui, de ce fait, ne peuvent être qu’incomprises, ne peuvent que manquer leur objectif, ne peuvent que provoquer et provoquent déjà malaise, mal être et souffrance risquent à terme de dégrader le service rendu, l’efficacité au travail.
Il vaudrait mieux concerter et réaliser le principe « gagnant-gagnant » :
- gagnant pour la population avec des services de qualité auxquels ils ont droit,
- gagnant pour le personnel au travers de relations de confiances, de relations fraternelles,
- gagnants pour les élus pour les mêmes raisons.
Cela suppose une écoute authentique des suggestions et propositions quelle que soit la place dans la hiérarchie de celui ou celle qui les a émises. Cela suppose une réelle empathie avec le personnel à moins que l’on fasse sienne le principe exprimé par François MITTERRAND qui considérait qu’un chef d’état doive faire preuve d’indifférence, opinion que je ne partage pas.
Illustration du manque de concertation à la mairie de Wittenheim.
Ce malaise a atteint un sommet ces derniers mois en raison d’une restructuration des services conçue sans consultation des agents concernés :
- réunion d’information des personnes des services le matin ou la veille pour un déménagement dans la journée ou le lendemain,
- ignorance délibérée des propositions alternatives émises y compris par certains responsables de service.
Philippe DUFFAU
Je souhaite en premier lieu évoquer le contexte.
Le rapport parle de reprise en 2010. Celle-ci me paraît peu probable tant les paramètres et dogmes, qui ont conduit à la crise que les ménages des classes moyennes et populaires subissent et qui provoque une paupérisation certes déjà présente mais encore amplifiée d’une partie importante de notre société, dogmes toujours dominants et toujours mis à l’œuvre :
- privatisations à outrance,
- libéralisation de commerce à l’échelle mondiale sans tenir compte des niveaux de vie,
- délocalisations et hausse du chômage résultant de cette libéralisation,
- déficit faramineux des Etats pour sauver les banques sans contreparties,
- dettes cachées des LBO,
- poids du secteur financier et spéculatif trop important par rapport à l’économie réelle productrice de biens matériels et immatériels.
Pour l’instant aucune limite sérieuse à l’application de cette doxa régressive n’est prévue et les mensonges des banquiers n’empêcheront pas la pérennisation de cette crise et malgré, pour notre commune,
- un niveau d’autofinancement intéressant,
- un endettement raisonnable,
nous ne sommes pas à l’abri des effets nocifs de l’endettement du pays et des ménages qui parviennent à des sommets jamais atteints depuis la mise en pratique des doctrines ultralibérales ou néo conservatrices.
Le remplacement de la « Taxe professionnelle » par la « Cotisation économique territoriale » risque de se solder par un transfert d’impôts sur les ménages qui impactera leur niveau de vie. Cela ne sera pas sans effet sur les capacités des communes d’agir au service des habitants.
J’en viens à présent aux grandes orientations qui nous sont soumises.
Hormis les propositions concernant la solidarité, le soutien aux associations, aux écoles publiques qui me semblent aller dans le bon sens, j’ai quelques remarques à formuler.
Si des choix doivent être opérés du fait d’un cadre budgétaire qui se révèlerait plus contraint que prévu, la priorité devra être donnée à la réalisation de l’équipement culturel qui apporterait une amélioration sensible à toute les manifestations actuellement organisées et libérerait des créneaux pour les associations sportives qui évoluent à Léo Lagrange.
Autant je suis favorable à la mise en valeur du moulin banal autant je demeure dubitatif sur la nécessité ou l’urgence de réaliser un par de loisir.
Je suis plutôt pour la création d’un maillage d’itinéraires piétonniers et cyclable sur tout le ban communal dont l’aménagement de la rue de
La Forêt pourrait être une première étape.
A ce sujet, je regrette qu’il ait fallu une réunion publique pour apprendre que ce qui avait été présenté et étudié en commission soit remis en cause en ne prévoyant qu’une coulée verte sans voies pour les automobilistes : l’une n’empêche pas l’autre. Cette modification n’a pas été débattue au Conseil de quartier du Centre concerné au premier chef.
Il faudrait également réfléchir, non pas en petit comité, mais avec l’ensemble des conseillers, avec l’ensemble des commerçants, avec l’ensemble des habitants et au conseil de quartier sur un plan de circulation des automobiles, des piétons et des cycles au Centre dans la perspective de l’arrivée du tramway.
Philippe DUFFAU
Par Michel VAUZELLE, député des Bouches-du Rhône, Président de la région PACA
A signer à l’adresse suivante : www.referendum-servicespublics.fr
« Le Peuple Français, Considérant, « Que la Conception et la mise en oeuvre des services publics constituent une réalisation essentielle de la République Française ; « Que la contribution des services publics aux principes des Droits de l’Homme et de la Souveraineté Nationale est constitutive des valeurs de la République ; « Que les services publics sont le moyen de la réalisation de la devise républicaine de Liberté, Egalité, Fraternité ; « Que parmi les intérêts fondamentaux de la Nation figure la notion de Solidarité Nationale, garantie notamment par l’existence des services publics ; « Que le fonctionnement efficace des services publics doit donc être assuré fidèlement selon les principes de continuité du service, d’égalité d’accès pour tous les citoyens, de neutralité et de distribution équitable sur l’ensemble du territoire national ; « Que les services publics dans leur contenu doivent garantir les conditions de l’Egalité Républicaine dans les domaines vitaux pour tous les individus, en ce qui concerne l’accès à l’Education, à la formation et à l’enseignement supérieur, à un système de santé de haute qualité sans discrimination de revenu ou de patrimoine, à un emploi et à un système de Solidarité Nationale assurant un niveau de vie compatible avec la dignité humaine, à un développement dynamique et solidaire de l’économie nationale, à la sécurité et à la justice indépendante dans la proximité, à l’information libre et aux moyens de communication physiques et numériques, à la capacité de déplacement sur l’ensemble du territoire national par des transports fiables et accessibles, à l’accès à l’eau et à l’énergie, à un aménagement responsable et durable des territoires et de l’environnement, à des collectivités territoriales assurant une Démocratie de proximité et pleinement responsables et autonomes, à une culture libre dans sa création et accessible à tous dans sa diffusion, à l’accès aux pratiques sportives ;
Proclame :
Art.1er – Les services publics participent pleinement des principes et valeurs que le Peuple reconnaît dans la République ;
Art 2 – Toute personne a le droit d’avoir accès aux services publics ;
Art 3 – Il revient à l’Etat d’assurer la mise à disposition pour tous les citoyens de services publics de qualité, et dans l’hypothèse de services publics transférés aux collectivités locales, d’assurer à ces dernières les ressources correspondant à l’exercice effectif de ces services et à leurs évolutions ;
Art 4 – Les principes essentiels des services publics reposent sur l’égal accès de tous les citoyens, l’égal accès sur l’ensemble du territoire, la continuité et la neutralité du service ;
Art 5 – La République Française reconnaît et garantit les services publics de l’Education Nationale, de la Formation, et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Santé et de l’Hôpital, de la Sécurité Sociale, de l’Emploi, de l’accompagnement économique et industriel, de la Police, de la Justice, de l’Information et de l’accès aux moyens de communication physiques et numériques, de l’aménagement des territoires, de l’Eau et de l’Energie, de la protection de l’environnement, des transports, de la démocratie de proximité assurée par les collectivités territoriales, de la création et la diffusion artistiques et culturelles, de la pratique des activités sportives …
Art 6 – Le Gouvernement met en oeuvre les politiques de son choix, dans le respect de la Souveraineté Nationale et de la charge des missions de service public qui lui sont confiées ;
Art 7 – La France s’inspire de son modèle républicain de services publics dans son action à vocation internationale et européenne. »
Conseil d’agglomération du 11 septembre 2009.
Adhésion à
la Communauté d’agglomération de la région Mulhouse Alsace
Intervention de Philippe DUFFAU, Conseiller communautaire
L’entente entre les trois communautés CAMSA, CCIN et COCOCO ainsi que l’adhésion des quatre communes hors agglomération sont à l’évidence une bonne chose :
- pour mieux faire avec plus de moyens,
- pour réaliser les équipements structurants indispensables au développement économique :
· pour améliorer les transports en commun en assurant une desserte élargie
· pour accueillir le TGV et permettre la connexion au réseau des transports européens
- avec l’abandon de la taxe additionnelle,
- avec la promesse d’une réflexion approfondie sur le système de pesée/embarquée développé par la commune de Galfingue.
Tout ceci en ayant en ligne de mire l’intérêt des habitants.
Pour autant, je ne souscris pas à la logique ultra libérale européenne qui fragilise les solidarités actuelles.
Chacun connaît le projet fédéral européen qui fait prévaloir le rapport Métropole-Région-Europe sur les cadres nationaux de décision.
La raison en est que les Etats, tout particulièrement
la France qui se veut laïque, sociale et démocratique, représente un obstacle à la concurrence généralisée, dérégulée chère aux néolibéraux ou aux néoconservateurs.
C’est pourquoi je tiens à dire combien je suis satisfait des propos du président Jo SPIEGEL qui a déclaré lundi qu’il conçoit l’intercommunalité comme « une déclinaison de
la République sur un territoire » et non pas contre ou à côté d’elle.
Tout ceci fait que je suis favorable et à l’adhésion à
la CARMA et à la poursuite des échanges au sein de
la Métropole Rhin-Rhône.
Je tiens également à féliciter les personnes qui ont avec succès participé aux négociations.
Premier exemple : la voiture
Notre analyse du rapport bénéfice/risque lors de l’utilisation de notre voiture paraît simple : elle nous permet de nous déplacer librement et est souvent utile pour nos activités professionnelles, mais le risque d’accident malgré toutes les bonnes initiatives de la sécurité routière reste important. En réalité cette évaluation du rapport bénéfice/risque est particulièrement difficile et entachée d’erreurs d’analyses.
Deuxième exemple : les médicaments
Il en est de même pour les conséquences sur l’organisme d’un traitement, médicamenteux ou d’autre nature, qui ne sont jamais exclusivement bénéfiques et s’accompagnent d’effets indésirables, plus ou moins sévères, plus ou moins intenses ou fréquents. La prise de décision par le patient et le médecin doit donc mettre en balance les effets bénéfiques et les effets négatifs. Toutefois une telle analyse nécessite de bonnes connaissances et l’absence de biais pouvant modifier la décision. On se souvient de la polémique qui a suivi la vaccination contre l’hépatite B en France. L’évaluation dans la prise de décision est fortement impactée et biaisée par l’idéologie, la philosophie et les considérations socio-économiques et évolue au cours du temps.
Troisième exemple : le nucléaire
L’utilisation du nucléaire en est un exemple. L’évaluation du bénéfice/risque a beaucoup évolué depuis la mise en évidence du réchauffement climatique terrestre. Ce qui est frappant dans notre société c’est justement le manque de décision basée sur des évaluations quantitatives et objectives. Les décisions sont fortement contaminées par des doctrines purement idéologiques et même religieuses.
Gérard FLESCH
Alternative pour réussir Wittenheim
Plus d’une année s’est écoulée depuis le scrutin municipal, qui a vu le large succès de Antoine Homé à Wittenheim. Il est donc temps de juger les nouvelles orientations prises et la situation de Wittenheim aujourd’hui en avril 2009. D’emblée, on peut dire que l’on reste sur notre faim. Globalement, la ville possède des finances saines et ne relève pas la fiscalité, ce qui est effectivement gage d’une bonne utilisation des deniers publics… ou plutôt d’une utilisation parcimonieuse. Les investissements ne sont pas massifs, en tout cas pas à la hauteur d’une ville de 14 600 habitants, où manquent quelques équipements clés comme une grande salle culturelle plurifonctionnelle ; mais surtout, des équipements pourraient être agrandis ou améliorés ; ainsi, la médiathèque Paul ZWINGELSTEIN n’est pas assez grande pour faire cohabiter ouvrages, espaces de lectures, ordinateurs… . D’où notre suggestion d’étudier la possibilité d’un agrandissement vertical, par l’utilisation de la terrasse actuelle. Suggestion non reprise par la municipalité et c’est dommage ! Le sport à Wittenheim concerne des centaines de bénévoles, qui se démènent pour obtenir des résultats à la hauteur. L’US Wittenheim, en foot, est en pleine bourre. Tant mieux, peut-être s’agira t’il du prochain club fanion de la ville ; car dans ce domaine, il existe un réel manque. Le potentiel est là, ne manque plus que quelques coups de pouces et une mayonnaise qui ne demande qu’à prendre. La décision de créer un terrain de tennis couvert et la réalisation du clubhouse pour l’USW vont dans le bon sens ! Dans le domaine culturel, le calendrier est assez bien rempli ; cependant, nous pourrions espérer davantage de diversification dans les contenus proposés : ouverture vers les arts nouveaux, les musiques nouvelles ou actuelles, à destination des jeunes de 18-25 ans. En même temps une programmation d’ un cycle de conférences, sur une thématique générale et ouvert à un large public serait un plus pour la vie culturelle de Wittenheim. D’ailleurs, les associations sont nombreuses et souvent motivées. Leur apporter un soutien fort constitue une évidence, mais pas forcément une réalité ; le rôle de l’OMSL est donc incontournable. La semaine italienne est un temps fort ! S’appuyer sur les associations qui promeuvent les us et coutumes, la culture, les traditions d’autres pays, devrait naturellement permettre de déboucher sur un évènement type Monde en fête, apparemment dans les cartons.
Grand axe de notre programme, le développement durable, est désormais le credo de la majorité municipale. En cela, nous soutenons pleinement la démarche engagée et souhaitons être associés à la mise en œuvre du plan écologique global, pour le bien de Wittenheim et de l’ensemble de ses habitants. Attention tout de même, à force de tirer la couverture à soi, à en oublier le nécessaire effet boule de neige qu’une telle batterie de mesures doit générer. La multiplication des actions locales doit engendrer des dynamiques régionales, à fortiori dans ce domaine. En clair, le plan écologique global de Wittenheim doit s’inscrire dans la dynamique initiée à l’échelle de la communauté d’agglomération Mulhouse Sud-Alsace (CAMSA) et le tirer vers le haut. Le maire ne revendique pas assez une accélération du planning des travaux pour la venue du Tram dans notre commune. Il est vrai que la crise que connaît le SITRAM, contraint (ou plutôt offre l’opportunité) à réaliser
la Grande Agglomération tant repoussée, pour in fine parvenir à débloquer le financement qui permettra d’achever la ligne de TRAM à échéance raisonnable. Et justement, c’est sur ce plan, que nos griefs les plus durs sont adressés à la majorité communale. Concernant le dossier Pierre & Vacances, nous pensons que Wittenheim n’a pas eu la bonne approche sur cette question. Revendiquer le maintien, illusoire quoiqu’il en soit, du projet de centre nautique, de toute façon revu à minima, est malhonnête dans le cas de l’acceptation de l’installation de P&V à Ungersheim. A quoi bon réaliser deux piscines supplémentaires distantes de seulement 6 km ? N’a t’on pas d’autres projets d’avenir sur Wittenheim ? Le manque de clarté est aussi criant concernant l’implantation d’équipements commerciaux. Les enseignes se multiplient et les nuisances avec sans que l’on agisse pour réguler la circulation, développer des transports en commun adaptés dans cette zone. De plus, le commerce mulhousien se retrouve, lui, affaiblit par la multiplication d’enseignes concurrentes en périphérie !
Nos concitoyens souffrent des effets de la crise. Il est difficile d’agir localement. Cependant, la ville doit s’imposer comme une interlocutrice de premier plan pour conseiller, aiguiller et aider les individus dans leurs démarches de demandes d’aides diverses. Pour recréer des emplois, Wittenheim a tout intérêt à favoriser l’implantation d’entreprises dans des domaines variés (services aux personnes, développement durable, technologies innovantes…) tout en confortant les activités industrielles présentes.
Enfin, les réalisations à venir, Parc de loisirs, rue de la Forêt…, contribueront à tirer Wittenheim vers le haut. La mise en valeur du patrimoine doit s’accélérer (le chevalement est un peu seul…) et la reconversion des friches minières, industrielles (Trioplast) ou commerciales doivent être accentuées.
Le bilan, après un an d’exercice, est donc mitigé mais pourrait être qualifié d’encourageant. Wittenheim doit avoir de l’ambition et se donner les moyens de cette ambition.
Loïc MINERY
ALTERNATIVE POUR REUSSIR WITTENHEIM
Plan écologique global 2008/2009 de la ville : avec la CAMSA !
Il est utile et très intéressant que le Plan Climat qui représente en quelque sorte la colonne vertébrale des orientations de la CAMSA soit décliné localement dans notre commune pour mener des actions au plus près des habitants. La cohérence du Plan écologique global qui nous est proposé est patente notamment en mettant au premier plan la sobriété énergétique et l’économie des ressources La principale énergie propre est celle que nous n’utiliserons pas
• en réalisant avec la CAMSA qui en a la compétence des pistes cyclables pratiques, agréables et sécurisées, des parcours pédestres de même pratiques, agréables et sécurisés,
• en promouvant des bâtiments basse consommation ce qu’il faudra réussir avec le club-house de l’USW football et la nouvelle salle culturelle. Soyons prudents avec certaines nouvelles technologies dont le bilan écologique n’est pas si bénéfique qu’elles en ont l’air Nous souhaitions qu’une grande prudence soit exercée en ce qui concerne la généralisation des ampoules basse consommation ou fluo compactes très controversées :
- elles sont 4 fois plus chères
- elles émettent des radiofréquences harmoniques jusqu’à 200V/M (valeurs limites autorisées : 27V/M
- elles provoquent une diminution de la mélatonine, hormone du sommeil, inhibitrice de la prolifération de cellules cancéreuses
- elles posent un problème de dissémination de mercure dans la nature : actuellement 36% de ces ampoules sont recyclées Certes, du fait d’une directive européenne, en 2012, il ne pourra être vendu que ce type d’ampoule. L’Union européenne affiche-t-elle une authentique volonté écologique ou cède-t-elle à un lobby de fabricants avides de réaliser d’énormes profits sur le dos des consommateurs soucieux à juste raison de préserver la planète ? Pédibus : se donner les moyens de leurs réussites ; le pédibus pour les écoliers : c’est bien. Mais faire reposer son fonctionnement sur le seul bénévolat des parents avec les contraintes que cela exige et les responsabilités qui en résultent revient à en limiter la généralisation. Concernant l’éclairage public, il faudrait prendre exemple sur la commune de KAYSERSBERG qui plutôt que d’éteindre un candélabre sur deux préfère baisser l’intensité lumineuse évitant ainsi les zones d’ombre source d’insécurité et réalisant ainsi de plus grandes économies. Les panneaux solaires destinés à la production d’eau chaude sont sur le plan écologique efficaces. Par contre, ceux destinés à la production d’électricité, en prenant en compte leur fabrication, les matériaux utilisés, le recyclage et l’énergie produite ne sont pas selon les critères du développement durable intéressants. Voilà les quelques remarques ou suggestions que nous voulions émettre. Pour l’essentiel nous approuvons ce plan écologique global. Nous réitérons notre souci de permettre à l’ensemble de la population, y compris les plus pauvres, d’intégrer, d’appliquer les grands principes du développement durable et de participer à ce formidable mouvement qui prend de l’ampleur.
Fusion des écoles élémentaires Marie Curie et Freinet : J’émets un avis défavorable car l’intérêt des élèves n’a rien à voir avec ce projet. La fusion de ces deux écoles me laisse sceptique. En effet la situation géographique, pas de cour commune, une rue à traverser ne justifie guère une telle opération et rend le travail du directeur difficile et complexe. Le gouvernement a la volonté de créer des « supers directeurs » qui deviendraient des supérieurs hiérarchiques dont la fonction première sera de contrôler leurs collègues quant à leur esprit critiques vis-à-vis des réformes actuelles. Ce projet n’a d’intérêt que comptable pour l’éducation nationale. L’aspect humain en est en grande partie absent.
Liberté de conscience et religions
Je souhaite évoquer une résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU par la voie du PAKISTAN à la demande de l’Organisation de la conférence islamique : « … la diffamation des religions constitue une grave atteinte à la dignité humaine menant à des restrictions de la liberté religieuse de ses adeptes et une incitation à la haine religieuse et à la violence… » Avec une telle résolution des écrivains du XVIIIe siècle comme Voltaire ou Diderot seraient condamnés de nos jours et interdits à l’étude dans les lycées. Qui déterminera et selon quels critères ce qui relève de la diffamation ou du légitime débat d’idées ? Cette résolution est un danger pour la liberté d’expression et de conscience. Je souhaite que le maire écrive au gouvernement ou à son représentant à l’ONU pour demander qu’une telle résolution soit abrogée. Une lettre signée du maire a été adressée au ministre des affaires étrangères.
Philippe DUFFAU
Budget 2009
Le budget qui a été soumis à la discussion, présentait globalement toutes les caractéristiques nous permettant de l’approuver notamment le maintien des taux des contributions directes au niveau de 2008 comme nous l’avions demandé.
Nous avons émis cependant un certain nombre de remarques.
Nous persistons à penser que la réalisation d’une salle culturelle de grande capacité est prioritaire par rapport à la réalisation du parc de loisirs.
La réalisation d’un club house au profit de USW football est amplement justifiée et par les bons résultats de cette association et par le rôle social important d’intégration des enfants et des adolescents que cette association touche. Cependant, le montant nous semble élevé et nous insistons pour que le coût en soit maîtrisé.
Nous pensons que la somme consacrée aux vœux est trop élevée : 16 000€. Nous constatons qu’il y a là matière à réaliser de substantielles économies qui pourrait être affectées à l’augmentation de la surface utile de la bibliothèque en utilisant l’espace inutilisé de la terrasse et à l’achat de livres par la bibliothèque municipale dont les crédits ont été sensiblement réduits dans ce domaine
Alternative écologique et républicaine : Philippe DUFFAU et Claudette RIFFENACH
La position d’Antoine HOME, maire de WITTENHEIM, opposé au projet présenté par Pierre et Vacances, est compréhensible et ce d’autant plus que la réalisation de l’équipement nautique dans notre commune est remise en cause.
La CAMSA va devoir choisir entre le soutien au projet de Pierre et Vacances (Eco village de 300 à 500 maisons et complexe nautique) et l’équipement nautique prévu sur le ban de Wittenheim.
Notre position, favorable au projet Pierre et Vacances, découle de deux principes :
- le nombre et l’ampleur des projets de la CAMSA doivent s’adapter aux ressources disponibles, aides et subventions comprises
- l’intérêt communautaire et l’intérêt des diverses communes doivent être pris en compte.
Le premier principe nous incite à penser qu’il n’est pas souhaitable d’investir dans un équipement nautique à WITTENHEIM et de participer dans le même temps au financement de l’infrastructure aquatique présentée par Pierre et Vacances. L’intérêt communautaire est évident : il vaut mieux investir 7 millions d’€ avec Pierre et Vacances qui généreront 150 millions d’€ par ailleurs sans compter les retombées fiscales plutôt que 10 millions d’€ à WITTENHEIM.
L’intérêt des Wittenheimois est de profiter d’un vaste complexe aquatique à proximité (piscine à vagues, rivière tumultueuse, bassin de natation intérieur…). Nous émettons, cependant, quatre conditions :
- le nombre de lignes d’eau intérieures doit être suffisant pour permettre l’enseignement de la natation,
- l’amplitude annuelle d’ouverture aux scolaires doit s’étendre de septembre à juin aux mêmes conditions que pour l’ensemble des piscines publiques de l’agglomération,
- les habitants de la CAMSA doivent absolument pouvoir accéder à l’équipement nautique et bénéficier de tarifs préférentiels,
- les principes du développement durable doivent être respectés.
Nous nous prononçons donc, aux conditions ci-dessus citées, en faveur de ce projet qui créera des emplois, une attractivité supplémentaire et contribuera à poursuivre la reconversion du Bassin potassique.
Pour les membres de la liste « Alternative écologique et républicaine »
Philippe DUFFAU, conseiller municipal et conseiller communautaire.