Archive pour mai 2009

Réflexions sur le rapport bénéfice /risque dans notre vie quotidienne…

Lundi 11 mai 2009

Premier exemple : la voiture 

Notre analyse du rapport bénéfice/risque lors de l’utilisation de notre voiture paraît simple : elle nous permet de nous déplacer librement et est souvent utile pour nos activités professionnelles, mais le risque d’accident malgré toutes les bonnes initiatives de la sécurité routière reste important. En réalité cette évaluation du rapport bénéfice/risque est particulièrement difficile et entachée d’erreurs d’analyses. 

 

Deuxième exemple : les médicaments 

Il en est de même pour les conséquences sur l’organisme d’un traitement, médicamenteux ou d’autre nature, qui ne sont jamais exclusivement bénéfiques et s’accompagnent d’effets indésirables, plus ou moins sévères, plus ou moins intenses ou fréquents. La prise de décision par le patient et le médecin doit donc mettre en balance les effets bénéfiques et les effets négatifs. Toutefois une telle analyse nécessite de bonnes connaissances et l’absence de biais pouvant modifier la décision. On se souvient de la polémique qui a suivi la vaccination contre l’hépatite B en France. L’évaluation dans la prise de décision est fortement impactée et biaisée par l’idéologie, la philosophie et les considérations socio-économiques et évolue au cours du temps. 

 

Troisième exemple : le nucléaire 

L’utilisation du nucléaire en est un exemple. L’évaluation du bénéfice/risque a beaucoup évolué depuis la mise en évidence du réchauffement climatique terrestre. Ce qui est frappant dans notre société c’est justement le manque de décision basée sur des évaluations quantitatives et objectives. Les décisions sont fortement contaminées par des doctrines purement idéologiques et même religieuses. 

Gérard FLESCH

Alternative pour réussir Wittenheim

Elections municipales à Wittenheim, un an après…

Lundi 11 mai 2009

Plus d’une année s’est écoulée depuis le scrutin municipal, qui a vu le large succès de Antoine Homé à Wittenheim. Il est donc temps de juger les nouvelles orientations prises et la situation de Wittenheim aujourd’hui en avril 2009. D’emblée, on peut dire que l’on reste sur notre faim. Globalement, la ville possède des finances saines et ne relève pas la fiscalité, ce qui est effectivement gage d’une bonne utilisation des deniers publics… ou plutôt d’une utilisation parcimonieuse. Les investissements ne sont pas massifs, en tout cas pas à la hauteur d’une ville de 14 600 habitants, où manquent quelques équipements clés comme une grande salle culturelle plurifonctionnelle ; mais surtout, des équipements pourraient être agrandis ou améliorés ; ainsi, la médiathèque Paul ZWINGELSTEIN n’est pas assez grande pour faire cohabiter ouvrages, espaces de lectures, ordinateurs… . D’où notre suggestion d’étudier la possibilité d’un agrandissement vertical, par l’utilisation de la terrasse actuelle. Suggestion non reprise par la municipalité et c’est dommage !  Le sport à Wittenheim concerne des centaines de bénévoles, qui se démènent pour obtenir des résultats à la hauteur. L’US Wittenheim, en foot, est en pleine bourre. Tant mieux, peut-être s’agira t’il du prochain club fanion de la ville ; car dans ce domaine, il existe un réel manque. Le potentiel est là, ne manque plus que quelques coups de pouces et une mayonnaise qui ne demande qu’à prendre. La décision de créer un terrain de tennis couvert et la réalisation du clubhouse pour l’USW vont dans le bon sens ! Dans le domaine culturel, le calendrier est assez bien rempli ; cependant, nous pourrions espérer davantage de diversification dans les contenus proposés : ouverture vers les arts nouveaux, les musiques nouvelles ou actuelles, à destination des jeunes de 18-25 ans. En même temps une programmation d’ un cycle de conférences, sur une thématique générale et ouvert à un large public serait un plus pour la vie culturelle de Wittenheim. D’ailleurs, les associations sont nombreuses et souvent motivées. Leur apporter un soutien fort constitue une évidence, mais pas forcément une réalité ; le rôle de l’OMSL est donc incontournable. La semaine italienne est un temps fort ! S’appuyer sur les associations qui promeuvent les us et coutumes, la culture, les traditions d’autres pays, devrait naturellement permettre de déboucher sur un évènement type Monde en fête, apparemment dans les cartons.

Grand axe de notre programme, le développement durable, est désormais le credo de la majorité municipale. En cela, nous soutenons pleinement la démarche engagée et souhaitons être associés à la mise en œuvre du plan écologique global, pour le bien de Wittenheim et de l’ensemble de ses habitants. Attention tout de même, à force de tirer la couverture à soi, à en oublier le nécessaire effet boule de neige qu’une telle batterie de mesures doit générer. La multiplication des actions locales doit engendrer des dynamiques régionales, à fortiori dans ce domaine. En clair, le plan écologique global de Wittenheim doit s’inscrire dans la dynamique initiée à l’échelle de la communauté d’agglomération Mulhouse Sud-Alsace (CAMSA) et le tirer vers le haut. Le maire ne revendique pas assez une accélération du planning des travaux pour la venue du Tram dans notre commune. Il est vrai que la crise que connaît le SITRAM, contraint (ou plutôt offre l’opportunité) à réaliser
la Grande Agglomération tant repoussée, pour in fine parvenir à débloquer le financement qui permettra d’achever la ligne de TRAM à échéance raisonnable. Et justement, c’est sur ce plan, que nos griefs les plus durs sont adressés à la majorité communale. Concernant le dossier Pierre & Vacances, nous pensons que Wittenheim n’a pas eu la bonne approche sur cette question. Revendiquer le maintien, illusoire quoiqu’il en soit, du projet de centre nautique, de toute façon revu à minima, est  malhonnête dans le cas de l’acceptation de l’installation de P&V à Ungersheim. A quoi bon réaliser deux piscines supplémentaires distantes de seulement 6 km ? N’a t’on pas d’autres projets d’avenir      sur Wittenheim ? Le manque de clarté est aussi criant concernant l’implantation d’équipements commerciaux. Les enseignes se multiplient et les nuisances avec sans que l’on agisse pour réguler la circulation, développer des transports en commun adaptés dans cette zone. De plus, le commerce mulhousien se retrouve, lui, affaiblit par la multiplication d’enseignes concurrentes en périphérie !

Nos concitoyens souffrent des effets de la crise. Il est difficile d’agir localement. Cependant, la ville doit s’imposer comme une interlocutrice de premier plan pour conseiller, aiguiller et aider les individus dans leurs démarches de demandes d’aides diverses. Pour recréer des emplois, Wittenheim a tout intérêt à favoriser l’implantation d’entreprises dans des domaines variés (services aux personnes, développement durable, technologies innovantes…) tout en confortant les activités industrielles présentes.

Enfin, les réalisations à venir, Parc de loisirs, rue de la Forêt…, contribueront à tirer Wittenheim vers le haut. La mise en valeur du patrimoine doit s’accélérer (le chevalement est un peu seul…) et la reconversion des friches minières, industrielles (Trioplast) ou commerciales doivent être accentuées.

Le bilan, après un an d’exercice, est donc mitigé mais pourrait être qualifié d’encourageant. Wittenheim doit avoir de l’ambition et se donner les moyens de cette ambition.

Loïc MINERY

ALTERNATIVE POUR REUSSIR WITTENHEIM

Interventions de Philippe DUFFAU au conseil municipal du 06/04/2009

Lundi 11 mai 2009

 Plan écologique global 2008/2009 de la ville : avec la CAMSA ! 

 Il est utile et très intéressant que le Plan Climat qui représente en quelque sorte la colonne vertébrale des orientations de la CAMSA soit décliné localement dans notre commune pour mener des actions au plus près des habitants. La cohérence du Plan écologique global qui nous est proposé est patente notamment en mettant au premier plan la sobriété énergétique et l’économie des ressources La principale énergie propre est celle que nous n’utiliserons pas

 • en réalisant avec la CAMSA qui en a la compétence des pistes cyclables pratiques, agréables et sécurisées, des parcours pédestres de même pratiques, agréables et sécurisés,

• en promouvant des bâtiments basse consommation ce qu’il faudra réussir avec le club-house de l’USW football et la nouvelle salle culturelle. Soyons prudents avec certaines nouvelles technologies dont le bilan écologique n’est pas si bénéfique qu’elles en ont l’air Nous souhaitions qu’une grande prudence soit exercée en ce qui concerne la généralisation des ampoules basse consommation ou fluo compactes très controversées :

- elles sont 4 fois plus chères 

- elles émettent des radiofréquences harmoniques jusqu’à 200V/M (valeurs limites autorisées : 27V/M

 - elles provoquent une diminution de la mélatonine, hormone du sommeil, inhibitrice de la prolifération de cellules cancéreuses 

- elles posent un problème de dissémination de mercure dans la nature : actuellement 36% de ces ampoules sont recyclées Certes, du fait d’une directive européenne, en 2012, il ne pourra être vendu que ce type d’ampoule. L’Union européenne affiche-t-elle une authentique volonté écologique ou cède-t-elle à un lobby de fabricants avides de réaliser d’énormes profits sur le dos des consommateurs soucieux à juste raison de préserver la planète ? Pédibus : se donner les moyens de leurs réussites ;  le pédibus pour les écoliers : c’est bien. Mais faire reposer son fonctionnement sur le seul bénévolat des parents avec les contraintes que cela exige et les responsabilités qui en résultent revient à en limiter la généralisation. Concernant l’éclairage public, il faudrait prendre exemple sur la commune de KAYSERSBERG qui plutôt que d’éteindre un candélabre sur deux préfère baisser l’intensité lumineuse évitant ainsi les zones d’ombre source d’insécurité et réalisant ainsi de plus grandes économies. Les panneaux solaires destinés à la production d’eau chaude sont sur le plan écologique efficaces. Par contre, ceux destinés à la production d’électricité, en prenant en compte leur fabrication, les matériaux utilisés, le recyclage et l’énergie produite ne sont pas selon les critères du développement durable intéressants. Voilà les quelques remarques ou suggestions que nous voulions émettre. Pour l’essentiel nous approuvons ce plan écologique global. Nous réitérons notre souci de permettre à l’ensemble de la population, y compris les plus pauvres, d’intégrer, d’appliquer les grands principes du développement durable et de participer à ce formidable mouvement qui prend de l’ampleur.

Fusion des écoles élémentaires Marie Curie et Freinet : J’émets un avis défavorable car l’intérêt des élèves n’a rien à voir avec ce projet. La fusion de ces deux écoles me laisse sceptique. En effet la situation géographique, pas de cour commune, une rue à traverser ne justifie guère une telle opération et rend le travail du directeur difficile et complexe. Le gouvernement a la volonté de créer des « supers directeurs » qui deviendraient des supérieurs hiérarchiques dont la fonction première sera de contrôler leurs collègues quant à leur esprit critiques vis-à-vis des réformes actuelles. Ce projet n’a d’intérêt que comptable pour l’éducation nationale. L’aspect humain en est en grande partie absent.

Liberté de conscience et religions

Je souhaite évoquer une résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU par la voie du PAKISTAN à la demande de l’Organisation de la conférence islamique : « … la diffamation des religions constitue une grave atteinte à la dignité humaine menant à des restrictions de la liberté religieuse de ses adeptes et une incitation à la haine religieuse et à la violence… » Avec une telle résolution des écrivains du XVIIIe siècle comme Voltaire ou Diderot seraient condamnés de nos jours et interdits à l’étude dans les lycées. Qui déterminera et selon quels critères ce qui relève de la diffamation ou du légitime débat d’idées ? Cette résolution est un danger pour la liberté d’expression et de conscience. Je souhaite que le maire écrive au gouvernement ou à son représentant à l’ONU pour demander qu’une telle résolution soit abrogée. Une lettre signée du maire a été adressée au ministre des affaires étrangères.

Philippe DUFFAU