Premier exemple : la voiture
Notre analyse du rapport bénéfice/risque lors de l’utilisation de notre voiture paraît simple : elle nous permet de nous déplacer librement et est souvent utile pour nos activités professionnelles, mais le risque d’accident malgré toutes les bonnes initiatives de la sécurité routière reste important. En réalité cette évaluation du rapport bénéfice/risque est particulièrement difficile et entachée d’erreurs d’analyses.
Deuxième exemple : les médicaments
Il en est de même pour les conséquences sur l’organisme d’un traitement, médicamenteux ou d’autre nature, qui ne sont jamais exclusivement bénéfiques et s’accompagnent d’effets indésirables, plus ou moins sévères, plus ou moins intenses ou fréquents. La prise de décision par le patient et le médecin doit donc mettre en balance les effets bénéfiques et les effets négatifs. Toutefois une telle analyse nécessite de bonnes connaissances et l’absence de biais pouvant modifier la décision. On se souvient de la polémique qui a suivi la vaccination contre l’hépatite B en France. L’évaluation dans la prise de décision est fortement impactée et biaisée par l’idéologie, la philosophie et les considérations socio-économiques et évolue au cours du temps.
Troisième exemple : le nucléaire
L’utilisation du nucléaire en est un exemple. L’évaluation du bénéfice/risque a beaucoup évolué depuis la mise en évidence du réchauffement climatique terrestre. Ce qui est frappant dans notre société c’est justement le manque de décision basée sur des évaluations quantitatives et objectives. Les décisions sont fortement contaminées par des doctrines purement idéologiques et même religieuses.
Gérard FLESCH
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